Pour rappel, Flore Guevel a suivi une prépa PTSI/PT à Rennes puis a intégré l’ENS en Magistère Mécatronique. Quatre ans d’études dont un an en master Advanced Manufacturing à Centrale Nantes et enfin six mois au Laboratoire LMTM EPFL à Neuchâtel. 

Elle est au LaBoMaP dans l’équipe UGV en tant que doctorante sur le projet CAPTURES.
L'objectif est de faire de la compensation active d'erreurs géométriques par action sur la rétroaction d’asservissement en position sur machine-outil 5 axes.

Elle a répondu aux questions d’Axelle Pezerovic, élève en Seconde au Lycée Albert Londres à Cusset, en stage sur le campus de Cluny. 

> Axelle Pezerovic : Tu as récemment participé à la conférence et exposition internationale d’EUSPEN, peux-tu nous en dire plus sur la bourse que tu as reçue ? 

Flore Guevel : J’ai participé à une conférence internationale, c’est un rassemblement où l’on retrouve aussi bien des enseignants chercheurs que des doctorants, qui présentent leurs travaux. Pour participer à une conférence internationale on doit soumettre un article dans lequel on décrit nos recherches et nos expériences, puis on le présente à un comité scientifique qui le relie. J’avais la possibilité de candidater pour obtenir cette bourse et je l’ai eu. 

> Peux-tu me parler de ton sujet de thèse ? 

Je travaille sur les machines-outils. Grâce à elles, je fais de la modification de signaux sur des retours de position. Je travaille surtout sur les machines, plus que sur les interactions outil-matière. 

> Quelles sont les méthodes de recherche que tu utilises dans ton travail ? 

J’ai d’abord lu les articles de personnes qui travaillent dans le même domaine que moi pour en apprendre plus et m’en inspirer, ensuite dès que j’ai finis mes recherches j’écris un article pour comparer mes résultats avec ceux des autres. 

> Quels sont les défis auxquels tu es confrontée en tant que doctorante ? 

Ce qui est le plus difficile, selon moi, c’est que nous sommes seuls sur notre projet de Recherche donc si ça n’avance pas c’est uniquement de notre faute et si ça avance c’est grâce à nous.  

> Comment se déroule ta collaboration avec tes collègues et ton directeur de thèse ? 

Je m’entends très bien avec mes collègues doctorants, on forme une équipe soudée. Mais je m’entends aussi bien avec mes encadrants qui sont à l’écoute et qui m’aident quand je suis en difficulté.  

> Quels sont tes projets professionnels après l’obtention de ton doctorat ? 

Je voudrais candidater à un post-doctorat, pour continuer à faire de la recherche mais dans un autre laboratoire, ou aller travailler dans l’industrie en tant qu’ingénieure docteure. Mais je ne souhaite pas travailler dans l’enseignement secondaire. 

> Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui envisage de poursuivre des études de doctorat? 

Je ne lui donnerais pas de conseils mais je m’assurerais qu’elle soit suffisamment motivée pour d’engager dans cette poursuite d’études.